RAPHAËL DAUTIGNY - SURF du 3 novembre au 1er décembre 2014
Guilhem Faget et Alexandre Goult présentent les photos de
RAPHAËL DAUTIGNY
SURF
DU 3 NOVEMBRE AU 1er DÉCEMBRE 2014
du lundi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h.
vernissage le 6 novembre dès 18h en présence de l'artiste
La galerie Meubles et Lumières présente pour la première fois une exposition du photographe Raphaël Dautigny du 3 novembre au 1er décembre.
Raphaël Dautigny a commencé la photographie de manière autodidacte. Passionnéde photo, il apprend seul la technique avec un appareil argentique et intègre rapidement un collectif de photographes, “Luce“.
Puis il voyage et entreprend quelques séries proches du reportage. Il chasse inlassablement la belle image. Le paysage l’inspire et l’esthétique prime, mais l’homme tient toujours une place centrale dans ses photographies.
Féru de photographie américaine, il développe un véritable talent de coloriste, dans la droite lignée d’un Stephen Shore ou d’un William Eggleston, qu’il admire.
Il aime les contraintes de l’argentique et travaille toujours aujourd’hui avec un Hasselblad moyen format. Ne pas voir immédiatement le résultat de la prise de vue est une composante de sa démarche. C’est d’abord oublier sa photo pour ensuite la redécouvrir, avec une certaine idée du temps nécessaire à l’accomplissement d’une image.
En 2006, en quête d’espace et de recul par rapport à son sujet, il débute cette série sur le surf qu’il ne quittera plus, allant jusqu’à parler lui-même de relation amoureuse, d’obsession du sujet. «C’est la série que je pourrais poursuivre à vie». Il a su trouver son écriture dans ce cadre partagé entre ciel et mer, où ni l’homme ni le paysage n’est tout à fait le sujet, mais l’unité qui en résulte.
Aujourd’hui, Raphaël Dautigny voyage à travers le monde à la rencontre de ces hommes aquatiques dans leur élément, et traite ce sujet non pas de manière grandiloquente montrant la puissance de l’eau sur l’homme, mais toujours avec distance, pour que nous parvienne seulement cet état de symbiose. Il évite l’écueil de la ritournelle dans un décor où l’épure est de mise, en composant avec la lumière naturelle, et surprend le spectateur par la multitude de scénettes qu’il lui livre comme autant de nouvelles histoires.
© Raphael Dautigny